Les conséquences cachées des accords entre le gouvernement Muzito et le CNDP

Publié le par Apareco France

 

 COMMUNIQUE

Les conséquences cachées des accords entre le gouvernement Muzito et le CNDP

Le processus d’occupation et d’annexion de la partie Est de notre pays, la République Démocratique du Congo, a atteint sa vitesse de croisière depuis l’introduction du cheval de Troie rwandais qu’est le CNDP dans nos institutions. Depuis quelques jours, la délégation du CNDP a foulé le sol de la capitale congolaise pour imposer ses conditions de paix au prétendu gouvernement de la RDC. Cette délégation du CNDP est conduite par un avocat rwandais régulièrement enregistré au barreau du Rwanda comme « avocat de nationalité rwandaise » ! A Kinshasa, aucune voix officielle ne s’est élevée pour dénoncer cette énième imposture, ni au gouvernement, ni dans les deux chambres du parlement congolais, ni dans la magistrature … Et pourtant, la constitution en vigueur en RDC proscrit la double nationalité en faveur de la nationalité congolaise exclusive. Comment expliquer qu’un citoyen rwandais reconnu officiellement par son pays négocie, en tant que citoyen congolais, les accords qui engagent l’avenir du peuple congolais tout entier? Il semble que ces questions-là relèvent désormais du domaine des tabous et ne peuvent donc plus jamais être posées en public: ce serait un crime de lèse-majesté à l’égard de l’imposteur national à la tête des institutions congolaises ! Et pourtant, ces accords comportent des exigences imposées par Kigali, et dont les conséquences vont bouleverser demain tout le paysage politique du pays. En voici les plus importantes dans les domaines politique, militaire et administratif.

1. «Kabila» prépare une mise à la retraite massive des officiers d’origine congolaise pour les remplacer par les officiers rwandais du CNDP

Plus d’une fois, l’APARECO a réussi à bloquer ce projet en le dénonçant avant son exécution. Cette fois-ci, «Kabila» croit pouvoir enfin exécuter ces instructions de Paul Kagamé à l’occasion de l’application des accords signés entre le Gouvernement Muzito et le CNDP. Nos différentes sources nous confirment un grand malaise dans les milieux des officiers congolais, y compris ceux qui sont réputés très proches de l’imposteur. Ces officiers congolais collabos réalisent (enfin ?) que l’imposteur rwandais à la tête du pays, et donc de l’armée, les a mené en bateau !

 

Une source sûre au sein du cabinet de « Joseph Kabila » nous a confirmé que 48h après l’arrivée de la délégation du CNDP à Kinshasa, l’imposteur rwandais a signé, en plus de l’ordonnance sur l’amnistie, deux autres ordonnances qui n’attendent que leur divulgation. Il s’agit de l’ordonnance de promotion des officiers rwandais du CNDP qui devront remplacer les officiers congolais dans les postes de commandement des FARDC. La deuxième ordonnance procède aux nominations des nouveaux membres de l’Etat-major général des FARDC. Selon quelques précisions fournies, le rwando-congolais John Numbi va prendre les commandes des FARDC en tant que chef d’Etat-major général, en remplacement du général Etumba qui remplacera Numbi à la tête de la Police nationale. L’état-major des Forces terrestres des FARDC, le poumon de l’armée congolaise, sera confié au rwandais Bosco Ntanganda du CNDP. Il en est de même de l’état-major des Forces aériennes qui sera confié à un major rwandais du CNDP qui sera promu préalablement par l’ordonnance précitée avant son affection à ce poste.

La fuite du projet de décision de la mise à la retraite de près des trois quarts des officiers d’origine congolaise est déjà dans la bouche de plusieurs officiers, y compris ceux qui se proclamaient hier encore «kabilistes purs et durs devant l’Eternel»! La décision du raïs doit tomber avant le 30 juin au plus tard. Une liste élaborée à Kigali par les services de James Kabarebe et envoyée sous le sceau du secret défense à «Kabila» en personne, fixe les postes de commandement qui doivent revenir aux officiers rwandais du CNDP lors de la prochaine mise en place de l’Etat-major des FARDC.


Appel aux officiers congolais !

Officiers congolais, vous êtes donc prévenus. Si d’ici fin juin l’imposteur à la tête de notre pays et de nos forces armées ne reçoit aucun signe de résistance de votre part, c’est vous qui serez demain jetés dans les oubliettes et remplacés par des étrangers qui soumettront à jamais votre peuple à la servitude. L’heure de la vérité est-là ! Le rendez-vous du choix est arrivé ! Si vous avez été insensibles jusqu’ici au sort du peuple congolais, nous espérons que cette fois-ci, vous défendrez au moins votre propre carrière ainsi que vos propres familles en rejoignant massivement les forces patriotiques de la résistance qui opèrent déjà sur le terrain à l’intérieur du pays. Tout le pays et tout le peuple congolais vous en sauront gré à jamais !

 

 


2. «Kabila» va bientôt remanier le gouvernement qui va procéder à son tour à une nouvelle mise en place des cadres de direction des entreprises publics

Comme on peut le constater, « Kabila » prépare un véritable tsunami pour la République Démocratique du Congo. En plus de l’éjection massive des officiers d’origine congolaise de notre armée au profit des officiers rwandais, « Kabila » prépare dans la discrétion absolue un véritable chambardement politique à travers le très prochain remaniement gouvernemental en préparation. La déclaration politique du CNDP de ce samedi 09 mai qui vient de monter les enchères en exigeant «

son entrée dans toutes les institutions de la République sans quoi, il remettra en question tous les accords signés avec le gouvernement congolais », cette déclaration disions-nous, constitue un signal d’alarme que les congolais de tout bord devraient décrypter à temps !

Ce gouvernement dans lequel les rwandais du CNDP se tailleront la part de lion comme dans l’armée en occupant des « postes économiquement stratégiques », selon les voeux du maître du Rwanda (et de la RDC ), ce gouvernement-là procédera à une nouvelle mise en place des cadres dirigeants des entreprises publics. Le but est d’y placer aussi des cadres rwandais à la tête des entreprises stratégiques, particulièrement dans les domaines miniers, économiques, sécuritaires et de défense. On nous dit que les services spéciaux civils et militaires de l’ANR et DEMIAP, ainsi que le cabinet de l’imposteur « Kabila » n’échapperont pas aux secousses du séisme attendu. Il y aura bientôt des grincements des dents partout. C’est ainsi qu’on entend maintenant par ci par là des réveils tardifs de conscience nationale à travers des phrases de repentance du genre : «

toyebaki te moto oyo aza nani, sika tondimi oyo balobaki na biso! » (Nous ne savions pas exactement qui était cet homme (« Kabila »), maintenant nous croyons à ce qu’on nous avait dit). Mieux vaut tard que jamais, dit-on!

3. Kagamé prépare d’assurer l’administration du Kivu par les fonctionnaires rwandais en recyclage en Europe

Il est désormais acquis, du moins aux yeux de Kagamé, que la gestion du Kivu va bientôt revenir pleinement au Rwanda, après l’introduction officielle du cheval de Troie rwandais, le CNDP, dans toutes les institutions de la République, et particulièrement, dans l’administration des provinces (morcelées ?) du Kivu. Il suffit pour cela de se référer au fameux accord de paix signé entre le CNDP et le gouvernement. Il ne faut pas être expert pour constater, même après une lecture superficielle de cet accord, que la

 

gestion politique et militaire des provincettes du Kivu reviendra totalement aux rwandais qui se sont inscrits massivement dans le CNDP, sans oublier ceux qui viendront demain en provenance de Kigali pour gonfler le nombre et créer la «majorité démocratique» sur le terrain. Paul Kagamé en bon stratège a déjà anticipé en envoyant plusieurs centaines de cadres et de jeunes intellectuels tutsi rwandais en stage de formation ou de recyclage dans les pays d’Europe, particulièrement en Suède, et bien entendu aux Etats-Unis. Ses stagiaires rwandais suivent déjà depuis plusieurs mois, la formation spéciale dans le domaine de l’administration. Si une petite partie de ces cadres devraient être maintenus au Rwanda après leur formation, beaucoup sont plutôt destinés à occuper les fonctions administratives dans les territoires occupés du Kivu en RDC. Beaucoup parmi eux sont techniquement préparés pour falsifier les documents administratifs et cadastraux du Kivu pour justifier et consolider le processus du rattachement du Kivu au Rwanda.

Ainsi ces accords signés par le gouvernement congolais hypothèquent plus que jamais et une fois de plus l’avenir de notre Nation. Chaque congolais est désormais en mesure d’en tirer les conclusions qui s’imposent. Qui a dit qu’il fallait chercher des preuves avant d’agir ?

Paris, le 11 mai 2009

Paul Rigobert AKANGA

Porte-parole et Secrétaire Général-Adjoint

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